Refaire la ville sur la ville

360 repose sur la réhabilitation de trois immeubles contigus, Artois, Berry et Bearn, aux défauts classiques du tertiaire et de l’urbanisme de ZAC des années 1980 : un ensemble peu performant, aux équipements obsolètes et inadapté aux usages contemporains. Son linéaire exceptionnel sur le Périphérique et son emplacement remarquable, à l’extrémité du quartier du Plateau à Vanves, invitent néanmoins à une réinvention. Il bénéficie de vues dégagées sur Paris et d’une accessibilité de premier plan, entre les portes de Brancion et de Versailles, à proximité du Parc des expositions et d’une station métro de la ligne 13. 360 illustre la conviction de PCA-STREAM qu’il y a une noblesse dans le travail de réhabilitation, à refaire la ville sur la ville en transformant l’image et les usages d’un bâtiment tout en conservant au maximum l’existant.

Repenser l’ensemble tertiaire

360 a été conçu pour rompre avec la logique du zoning fonctionnaliste et s’inscrire dans une urbanité vivante. La réimplantation des halls d’accueil a libéré des espaces commerciaux dans le socle, destinés aux usagers et aux habitants du quartier : boulangerie, bar à salade, atelier de réparation vélo, coworking… Au sud, la façade offre de larges ouvertures vitrées et s’inscrit de façon plus qualitative dans son environnement, avec des extensions assurant une continuité du socle et une végétalisation formant un paysage vertical. L’ancien RIE est rendu à l’espace public et végétalisé, embellissant l’allée piétonne par un parvis d’entrée du bâtiment. Au nord, les rampes de parking sont réduites pour libérer un maximum d’espace public. L’ouverture du bâtiment sur ses deux expositions anticipe la requalification de la contre-allée mais aussi la pacification du Périphérique.

Démarche environnementale

360 répond aux défis du XXI^e siècle en réinventant le patrimoine des années 1980 selon une approche environnementale ambitieuse. La réhabilitation économise le poids carbone d’une démolition-reconstruction, tandis que la conception des façades a été dictée par un double souci de performance et d’esthétique. L’isolation est assurée par l’extérieur, et les balcons filants font brise-soleil en façade sud. Les façades sont complétées par des choix techniques économes, ainsi qu’une incitation aux transports doux via un grand parking vélo, en lien avec un atelier de réparation, des vestiaires-douches et des casiers. La végétalisation des extérieurs reconnecte la ville à la nature, au nord dans les noyaux de circulations verticales, au sud sur les balcons et terrasses, jusqu’au potager du rooftop. La toiture végétale offre des espaces insolites et permet des gains pour l’étanchéité, l’inertie thermique, la réduction des îlots de chaleur, la filtration des polluants et la création d’habitats favorables à la biodiversité.

Le bureau de demain

Poussé par les jeunes talents, le paradigme de l’espace de travail est bouleversé : le bureau devient un lieu d’échange, de relation et de vie centré sur le bien-être des collaborateurs. Un nouveau hall en double hauteur, lumineux et agréable, accueille un escalier magistral. Les circulations sont optimisées et installées façades, avec des paliers traversants aux vues remarquables. Elles permettent une grande flexibilité d’usage, selon divers scénarios de location. Un épaississement partiel offre de grands plateaux ultra flexibles. La recherche de vues et d’éclairage naturel a conduit à maximiser les surfaces vitrées. Au sud, les balcons filants et les terrasses renforcent le bien-être des usagers par des espaces extérieurs végétalisés. De nombreux services complètent cette attention aux collaborateurs, avec les commerces du socle, mais aussi un espace fitness et le rooftop aux vues imprenables sur Paris. En connexion directe avec l’espace de restauration du R+8, il offre des usages multiples comme lieu de détente, de travail ou d’échanges informels.