Rebecca Lamarche-Vadel
Rebecca Lamarche-Vadel est historienne de l’art et commissaire d’exposition, notamment au Palais de Tokyo. Depuis 2019, elle est directrice artistique de la Fondation Lafayette Anticipations. Elle prépare en tant que commissaire en chef l’édition 2020 de la Biennale internationale d’art contemporain de Riga.
Contenus associés
Former des architectes citoyens au service d’une communauté
Concevoir une ville inclusive suppose d’impliquer les habitants dans les projets urbains, mais que devient le rôle de l’architecte ou de l’urbaniste dans ce processus ? Pour Andrew Freear, qui dirige le programme Rural Studio, il a la responsabilité éthique de s’engager localement par des projets concrets. Les écoles d’architecture doivent ainsi former par l’expérience des architectes citoyens reconnectés en profondeur aux contextes et aux lieux, en voisins et activistes au sein des communautés, pour y engager collectivement des projets expérimentaux améliorant concrètement la société et l’environnement.
Collaborer avec les situations
Joana Hadjithomas & Khalil Joreige
Collaborer avec les situations
Les artistes plasticiens et cinéastes libanais ont reçu le Prix Marcel Duchamp 2017 pour leur projet Uncomformities, exposé actuellement au Hamburger Bahnhof de Berlin. Cette œuvre, à l’image de leur démarche, repose sur une méthodologie d’enquête et de fouille pour proposer une autre lecture de l’histoire et des traces du passé.
Design-Réparation
Nicolas Nova
Design-Réparation
Nicolas Nova est socio-anthropologue. Intéressé par les nouveaux média et le design fiction, il soutient que l’avenir du design se trouve dans le recyclage, la réparation, la réinvention de formes et de fonctions. À ce propos, saviez-vous qu’une claquette pouvait servir de briquet ?
Matériaux vivants
Aurélie Mossé, Marie-Sarah Adenis, Simon Trancart
- Aurélie Mossé
- Marie-Sarah Adenis
- Simon Trancart
- Solutions fondées sur la nature
- Transition architecturale
- Anthropocène
- Biosourcé
- Matérialités
- Métabolisme
- Vivant
Matériaux vivants
Avec Marie Sarah Adenis, artiste, Aurélie Mossé, professeure chercheure à l’ENSAD et Simon Trancart, Head of Adaptive Laboratory Evolution de Ginkgo BioWorks On parle souvent du bois comme un matériau vivant car il réagit à l’humidité ambiante, se patine. Pourtant, lorsque l’on coupe un arbre pour exploiter son bois, il meurt et cesse notamment toute photosynthèse. Quelles autres formes de vivant peut-on cultiver, faire grandir pour construire et créer et avec quelle éthique ? Quel avenir pour des matériaux organiques pouvant se régénérer rapidement ou peut-être ne jamais mourir et continuer à évoluer comme matière vivante ? En passant des propriétés colorimétriques des microbes à l’utilisation d’algues pour développer des réactions chimiques alternatives afin de former des ciments et des céramiques moins émetteurs en carbone, quelles possibilités nous offre le vivant pour repenser la création ?
De la « médiance » des lieux
Augustin Berque
De la « médiance » des lieux
Géographe et orientaliste, Augustin Berque revient sur la dimension polysémique du terme « milieu » et explique la distinction opérée par la mésologie, « partie de la biologie qui traite des rapports des milieux et des organismes » entre « environnement » et « milieu ». La réalité des choses différant selon les milieux de chaque espèce ou culture, l’objet n’existe pas en soi mais selon sa relation au sujet. La mésologie dépasse ainsi le dualisme sujet/objet de la science moderne. Ontologiquement « trajectif », le milieu n’est ni objectif ni subjectif, mais concrètement entre les deux pôles théoriques sujet/objet. Berque tire du « fûdo » japonais le terme de « médiance », couplage dynamique de l’individu et du milieu, à quoi il ajoute la « trajection », processus d’où résulte la médiance de l’existence humaine dans son milieu concret. L’ensemble des milieux humains, distincts de la biosphère par leur dimension éco-techno-symboliques, forme l’Écoumène. Pour l’architecture, cela implique de respecter l’histoire et le milieu, sans mimer les formes anciennes, et de créer à partir de la médiance de chaque lieu.
Tentative d'épuisement des lieux
Larissa Fassler
Tentative d'épuisement des lieux
Larissa Fassler est une artiste « néo-situationniste ». En explorant des lieux des heures durant, elle en extrait l’essence éphémère, quelle superpose au plan urbain fixe. S’en dégagent des cartes sensibles qui mettent en relief la petite et la grande histoire.
Maximiser la réutilisation, minimiser la transformation
Armand Bernoud
- Armand Bernoud
- Construction bas-carbone
- Nouveaux récits
- Nouveaux imaginaires
- Bas-carbone
- Matérialités
- Réemploi
- Sobriété
Maximiser la réutilisation, minimiser la transformation
Maximum est un studio de design qui valorise au maximum le déchet, pas seulement du point de vue de sa matière mais aussi de sa forme ou de son ingénierie. Certains matériaux sont transformés selon un procédé semi-indiustriel tandis que d’autres donnent naissance à des pièces uniques, comme les parois vitrées de la chenille du Centre Pompidou.
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Désireuse de partager plus généreusement les fruits de ses collaborations et de ses recherches, PCA-STREAM édite STREAM VOICES, son magazine en ligne.