Personne ne veut d’une ville « trop intelligente »
Les smart cities font la une des journaux et des colloques d’urbanisme. À tort ou à raison, elles fascinent ou inquiètent, parfois les deux en même temps, et des villes à peine nées aux confins du monde sont universellement connues avant même de compter des habitants. Au-delà de leurs potentiels, cette surexposition est un signe des temps, le reflet de nos interrogations sur la façon dont la technologie affectera nos modes de vie. Richard Sennett se penche sur cette émergence des smart cities en comparant Songdo, Masdar et Rio pour promouvoir une vision ou la technologie favorisera la coordination, la collaboration, plutôt qu’une utilisation de la data pour préconcevoir, prescrire et contrôler, qui rendrait la ville stérile.