L’exposition programmée en février 2018 à la galerie Max Hetzler (Paris) est la préface du dernier volet de la « trilogie » conçue par l’artiste Loris Gréaud depuis 2008 : Study for a Solipsism.
Les deux premiers opus, Cellar Door (2008-2011) et The Unplayed Notes (2012-2017) se sont développés dans de prestigieuses institutions parmi lesquelles, au Palais de Tokyo (Paris), à la ICA (Londres), à la Kunsthalle de Sankt Gallen, à la Kunsthalle de Vienne ou encore au Dallas Contemporary museum et ont permis à l’artiste d’amorcer une trajectoire tout à fait particulière.
L’exposition à la Galerie Max Hetzler sera ainsi le point de départ de l’ultime mouvement de ce triptyque tout juste révélé, qui se prolongera dans un programme exceptionnel au MSU Broad Museum (East-Lansing USA), au Musée de l’Ermitage (Saint-Petersbourg) et à la Kunsthalle de Darmstadt (Allemagne) pour arriver enfin à destination sur les terres de la Fondation Casa Wabi (dont l’architecture exceptionnelle a été réalisée par Tadao Ando) à Puerto Escondido (Mexique), où un étrange parc de sculptures sera inauguré.
Simultanément, le nouveau bâtiment mitoyen de l’atelier Cellar Door, dessiné avec l’architecte Claude Parent (1923 – 2016) sera dévoilé : entre bunker et mausolée du futur…
Cellar Door s’attachait à répondre à la problématique du lieu du travail et de la pensée ; The Unplayed Notes s’interrogeait sur le mouvement des œuvres et l’espace qui réside entre elles ; cette fois, c’est l’idée de leur destination qui viendra hanter ce troisième volet. Study for a Solipsism (2008-2020) est un ensemble ambitieux dont le final promet un tableau aussi fascinant que singulier. Lait noir, chant des étoiles mortes, secrets, silence et disparitions viendront notamment rythmer le prélude donné par l’artiste à SON EXPOSITION Galerie Max Hetzler.
NB: MSU Broad Museum, exposition dont le commissariat a été confié à Marc-Olivier Wahler ; Musée de l’Ermitage (Dimitri Ozerkov) ; Kunsthalle de Darmstadt (Leon Krempel) ; Fondation Casa Wabi (Pablo Leon de la Barra).
Cet article a été initalement publié en novembre 2017 dans la revue Stream 04.
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