L’architecture post-humaine

  • Publié le 23 avril 2017
  • Ariane Lourie Harrison
  • 4 minutes

Ariane Lourie Harrison est architecte et professeur à l’université de Yale. Elle nous décrit ici l’architecture post-humaine, une approche performative et interactive de l’environnement construit qui s’adresse à différentes espèces. Les technologies scientifiques nous ont permis de mieux connaître les différentes espèces (notamment les microbes et les bactéries) et d’établir des moyens de communication avec eux. Cette nouvelle relation entre l’Homme et la nature est essentielle dans le contexte architectural où le « greenwashing » n’est pas forcément mené dans le respect de la biodiversité et des besoins des entités animales et non-humaines.

Bibliographie

explore

Vidéo
Vidéo

Faire matière avec le vivant

Aurélie Mossé est designeure, chercheuse et responsable du groupe de recherche Soft Matters à l’Ecole des Arts Décoratifs. À l’aide de micro organismes, elle expérimente la fabrication de matériaux innovants, moins couteux en énergies fossiles ou en ressources non renouvelables. Par la production de calcite, les bactéries deviendraient des alliées notamment dans la constitution de matériaux de construction solides.

Découvrir
Vidéo

Emmanuelle Déchelette, Lucie Ponard, Thomas Gaudron, Jean-Claude Morel

Vidéo

Terre

Matériau employé dans de nombreuses régions du monde pour la construction, la terre a pourtant souvent été considérée comme un déchet ces dernières décennies en France, les terres d’excavation étant peu valorisées. Ses propriétés thermiques et hygrométriques, son empreinte carbone extrêmement faible lorsqu’elle est utilisée crue, son abondance et les variations naturelles de couleurs qu’elle offre dans chaque région en font pourtant un matériau riche et inspirant pour les architectes et les designers d’aujourd’hui. Comment adapter nos techniques constructives pour rendre ce matériau conforme aux exigences contemporaines et se débarrasser de cette vision d’habitat primaire qu’elle évoque encore pour de nombreuses personnes ?

Découvrir
Article
Article

Êtres vivants

Né au sein de l’université Paris Sciences & Lettres, le collectif La Vie à l’œuvre, qui regroupe des chercheurs en sciences de la nature, en sciences humaines et sociales, mais également des artistes, explore depuis 2014 l’intelligence collective interdisciplinaire autour du thème du vivant. Fonctionnant comme un incubateur d’idées, ils explorent les potentialités du vivant, notamment via des expérimentations entre art et science. Un article Stream 05 – Nouvelles Intelligences à découvrir !

Découvrir
Article
Article

Repenser le campus : entre tradition et innovation

Par essence quête d’un idéal, la forme du campus est traversée de tensions héritées de sa longue histoire, toujours actuelles face à sa nécessaire adaptation aux enjeux contemporains. Animés par une course à l’attractivité, les campus se muent en vitrines architecturales, rivalisant avec les sièges sociaux pour incarner des valeurs nouvelles et attirer les talents. Leurs formes et fonctions évoluent pour répondre aux besoins changeants de l’enseignement et de la société. En embrassant les figures de l’agora et du jardin, dichotomie originelle des campus, ces bastions du savoir tracent les contours d’une nouvelle ère de l’enseignement supérieur.

Découvrir
Podcast

« Que pouvons-nous changer dans notre manière d'habiter pour préserver le sol en tant que milieu ? »

Podcast

« Que pouvons-nous changer dans notre manière d'habiter pour préserver le sol en tant que milieu ? »


Le sol comme milieu, la propriété comme faculté d'habiter

Elissa Al Saad est architecte et lauréate des Bourses Palladio 2023 pour sa thèse sur le sol comme milieu. En comparant différentes formes possibles d’appropriation du sol, elle fait émerger la question de la préservation de la ressource foncière face à celle de la propriété. L’objectif : penser la propriété comme support d’un mode d’habiter qui considère le sol comme un bien commun.

Écouter l'épisode
Article
Article

L'intelligence collective à l'œuvre

L’intelligence collective est devenue l’une des clés pour comprendre et agir sur la complexité du monde contemporain. Mais comment produire les conditions pour qu’elle advienne? Né au sein de PSL, le collectif La Vie à l’œuvre, qui regroupe des chercheurs en sciences de la nature, en sciences humaines et sociales, mais également des artistes, explore depuis 2014 ce dialogue des intelligences autour du thème du vivant. En s’appuyant sur un cadre souple, le collectif a développé une pratique de l’intelligence collective interdisciplinaire tout en établissant de nouvelles connaissances sur la vie, notamment via des expérimentations entre art et science.

Découvrir
Vidéo
Vidéo

L'art de la vie artificielle

Justine Emard est artiste plasticienne. Ses installations utilisent l’IA pour appréhender le vivant et explorent les frontières entre la vie organique et l’intelligence artificielle. Essaims d’abeilles, enregistrements encéphalographiques et peintures préhistoriques deviennent des supports d’apprentissage pour des algorithmes qui, à rebours des imaginaires dystopiques, donnent naissance à de nouveaux supra-hyper-organismes.

Découvrir
Vidéo

Jérôme Denis, David Pontille, Bérénice Gaussuin, Fanny Lopez

Vidéo

Restauration, transformation, maintenance : la transition à l'ère du soin

Au cours de cette table ronde, les quatre chercheurs abordent la question de la transition sous le prisme de différentes notions que sont la maintenance, la transformation, la réparation et la restauration. Des concepts qui ne sont pas sans évoquer les enjeux de destruction, reconstruction et réhabilitation en architecture.

Découvrir