Les mutations actuelles dans la manière dont l’homme s’inscrit et se pense dans le monde convergent, pour Guillaume Logé, vers une nouvelle « Renaissance », dont il observe de nombreux parallèles avec celle du xve siècle, comprise comme un phénomène transhistorique, notamment au travers d’œuvres à perspective symbiotique, dépassant la monofocale moderne du point de vue humain. Davantage que l’Anthropocène, il considère l’idée du « sauvage » comme un nouveau référent venant remplacer les grands récits disparus avec la post-modernité. Par l’abandon de la perspective humaine en faveur de collaborations avec le vivant qui remettent en cause notre séparation d’avec lui, les artistes contemporains sont ainsi en avance dans l’expérimentation de la dimension relationnelle du tournant que nous vivons.