Expérimenter et transmettre un nouveau droit écosystémique
La remise en question de la vision binaire du monde issue de la modernité, qui séparait nature et culture, interroge en profondeur notre rapport au vivant et la place que nous lui accordons. Si nous dépassons notre anthropocentrisme, comment donner un nouveau statut à la nature, de façon à mieux la préserver ? Pour Marine Calmet, il s’agit de sortir de l’esprit de domination et des logiques productivistes de croissance pour raisonner en termes de communs et de protection du vivant. Avec le programme pédagogique prospectif Wild Legal, elle explore et imagine, à partir de cas d’étude concrets, la création de nouveaux outils juridiques, notamment autour du concept d’« écocide », pour défendre l’environnement et imaginer des types de gouvernance articulant plus harmonieusement les échelles du local et du global.