Gelitin : Est-ce que les sièges des véhicules sont durs ? avez-vous eu mal aux fesses ?
Gelitin : L’important, c’est la manière dont tu t’assois et comment tu utilises les oreillers. Si tu en utilises beaucoup, ça signifie que tu as eu très mal aux fesses.
Gelitin : Est-il plus facile d’aller vers l’est ou vers l’ouest ?
Gelitin : Tu vas vers l’ouest pour t’exprimer et vers l’est pour t’explorer et apprendre des choses. Ce n’est pas une question de « qu’est-ce qui est facile ? », « qu’est-ce qui est difficile ? ». Ce sont deux choses complètement différentes. Je crois que l’europe de l’est est une région très romantique et que c’est l’endroit idéal pour flâner et avoir une aventure.
Gelitin : Quel type d’images pensez-vous véhiculer avec cette traversée de l’europe de l’est ?
Gelitin : Le respect et l’espoir, comme après le visionnage d’un très bon film. tu as ce sentiment joyeux que les gens ont fait du bon boulot. C’est un moment très réconfortant.
Gelitin : Franchir des frontières nationales est parfois compliqué. Quelles ont été vos expériences avec le passage des frontières, qu’elles soient nationales et plus mentales ?
Gelitin : Ce qu’il y a de l’autre côté d’une frontière est souvent annoncé par les abords de celle-ci.
Gelitin : Bien sûr, nous avions les bons passeports pour rendre cela facile et fluide mais notre apparence et celle de nos véhicules ne sont pas passés inaperçus et il nous a fallu faire preuve d’efforts pour finalement passer les frontières. il n’y aucune différence entre les différentes frontières. La seule vraie expérience a été l’entrée en Roumanie et les deux premiers jours de voyage qui ont suivi. tout était étonnamment beau et mystérieusement difficile.
Gelitin : Et au sujet des gens que vous avez rencontrés en route ?
Gelitin : Des millions de gens différents avec des millions d’envies différentes. Beaucoup de gens heureux, ravis d’être ce qu’ils sont. des musiciens fantastiques dans les bars et les clubs qui dansent et qui chantent, des charmantes vieilles dames qui dansent et qui chantent l’après-midi, des enfants sales, bruyants et très bien éduqués parlant anglais avec nous, des bergers dormant toute la journée et atteignant
les 120 ans, des jeunes hommes nerveux voulant devenir italiens, des superbes filles nous ignorant à cause de nos vieilles bécane.