Ré-habiter les biorégions

  • Publié le 17 janvier 2022
  • Mathias Rollot
  • 4 minutes

Docteur en architecture, Mathias Rollot nous présente le concept de « bio région », imaginé dans les années 70 aux États-Unis comme un outil pour décrire la possibilité d’inventer de nouveaux modes de vie. En dépassant les limites administratives, il permet de déployer un imaginaire plus qu’une cartographie finie, d’un territoire à habiter mieux, à ré-habiter.

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Virginie Maris est philosophe de l’environnement. Parmi ses écrits on retrouve Nature à vendre – les limites des services écosystémiques dans lequel elle questionne la pertinence de l’évaluation monétaire des services rendus par la nature. Vous ne calculez jamais combien votre relation amoureuse vous rapporte, alors pourquoi le faire avec la nature ? Extrait de l’article Penser la séparation au-delà du dualisme publié dans Stream 05 : Nouvelles Intelligences

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Un langage commun entre l'art, la science et la nature

Le travail de Thijs Biersterker repose sur des collaborations avec des scientifiques pour transformer les faits en émotions, contourner la provocation ou la peur, de façon à connecter émotionnellement le public aux problèmes globaux, les personnaliser et nous inciter à agir. Il a recours à la technologie, notamment l’IA, non pour elle-même mais comme medium offrant une dimension expérientielle. En utilisant les mêmes capteurs et outils que les scientifiques, ses installations immersives mettent en évidence l’intelligence, les systèmes de communication et l’inscription systémique des plantes, métaphore de notre rapport au monde.

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La vogue des projets de réintégration du végétal en ville interroge nos définitions du naturel et de l’artificiel. Conjuguant ses recherches en philosophie environnementale et sa pratique urbanistique, Marion Waller développe le concept d’« artefact naturel ». Il s’agit de donner un cadre éthique et politique à des objets créés par l’homme, « semblables » à la nature et dotés d’autonomie. Son analyse bat en brèche la vision commune de toute intervention humaine sur l’environnement comme ontologiquement négative, soulignant plutôt l’importance de renforcer les liens homme/nature en multipliant les hybrides. Les artefacts naturels deviennent ainsi un modèle dans la pratique urbanistique, réduisant l’opposition ville/nature. Plutôt que de « restaurer » et sanctuariser la nature, elle invite à accepter de modifier le vivant, à le réintégrer dans la ville selon un modèle de « réhabitation », en multipliant les occasions d’interactions entre les écosystèmes et en tissant des milieux variés au sein de l’espace urbain.

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