L’architecture post-humaine

  • Publié le 23 avril 2017
  • Ariane Lourie Harrison
  • 4 minutes

Ariane Lourie Harrison est architecte et professeur à l’université de Yale. Elle nous décrit ici l’architecture post-humaine, une approche performative et interactive de l’environnement construit qui s’adresse à différentes espèces. Les technologies scientifiques nous ont permis de mieux connaître les différentes espèces (notamment les microbes et les bactéries) et d’établir des moyens de communication avec eux. Cette nouvelle relation entre l’Homme et la nature est essentielle dans le contexte architectural où le « greenwashing » n’est pas forcément mené dans le respect de la biodiversité et des besoins des entités animales et non-humaines.

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De l'enseignement magistral à l'apprenant acteur : métamorphose des espaces éducatifs

Animés par une course à l’attractivité, les campus se muent en vitrines architecturales, rivalisant avec les sièges sociaux des entreprises pour incarner des valeurs nouvelles et attirer les esprits curieux. La forme et la fonction des campus évoluent pour répondre aux besoins changeants de l’enseignement, où la tradition rencontre l’innovation dans un élan vers l’excellence et l’inclusivité. Nous entrons dans une nouvelle ère de l’enseignement supérieur !

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« Que pouvons-nous changer dans notre manière d'habiter pour préserver le sol en tant que milieu ? »

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Le sol comme milieu, la propriété comme faculté d'habiter

Elissa Al Saad est architecte et lauréate des Bourses Palladio 2023 pour sa thèse sur le sol comme milieu. En comparant différentes formes possibles d’appropriation du sol, elle fait émerger la question de la préservation de la ressource foncière face à celle de la propriété. L’objectif : penser la propriété comme support d’un mode d’habiter qui considère le sol comme un bien commun.

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« Les égouts sont le miroir des pratiques de surface. »

Ce que les égouts disent de nous

Catherine Carré, Thomas Thiebault

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« Les égouts sont le miroir des pratiques de surface. »


Ce que les égouts disent de nous

Saviez-vous que nous avions beaucoup à apprendre des égouts ? En effet, les égouts recèlent de nombreux indicateurs chimiques qui renseignent sur les pratiques des habitants en surface : prise de médicaments, de drogues, alimentation, état de la flore intestinale… En se focalisant sur la ville de Paris, le projet de recherche EGOUTS, financé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche), cherche à éclairer les politiques publiques “par le côté sombre de la ville lumière”.

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Liliana Doganova, Mathieu Arnoux, Vincent Charlet, Isabelle Bensidoun

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Perspectives

Mathieu Arnoux, professeur à l’Université de Paris et Directeur d’études à l’EHESS, Isabelle Bensidoun, économiste au CEPII, Vincent Charlet, économiste fondateur de la Fabrique de l’Industrie et Liliana Doganova, sociologue chercheure au CSI des Mines de Paris.   Cette conférence conclusive met en regard les dynamiques sociétales et économiques liées à l’exploitation des matériaux à l’échelle nationale et planétaire. La guerre en Ukraine a révélé nos dépendances à nos voisins et relancé des questions de souveraineté et d’autosuffisance. La France a été moins impactée par l’embargo sur le gaz russe que l’Allemagne, mais la transition vers des énergies renouvelables ne se fera pas sans les terres rares que nous importons essentiellement de Chine. Les limites de la mondialisation semblent être atteintes, qu’est-ce que cela implique pour notre industrie, nos filières et notre politique économique ? Quel rôle joueront les marchés, notamment carbone, dans l’encouragement de matériaux nationaux et européens ?

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"Le réseau, il est vivant" — Les réseaux et ceux qui les maintiennent

Le paysage souterrain et aérien français compose avec environ 910 000 km de canalisations de distribution d’eau potable, et plus d’1,4 millions de km de lignes électriques. Indispensables dans nos vies quotidiennes, ils sont pourtant invisibilisés et de plus en plus questionnés à l’aune d’enjeux écologiques et technologiques qui poussent nos territoires à se transformer. Mais ces infrastructures ne peuvent-elles pas être perçues comme un patrimoine qu’il s’agit d’entretenir et dont il faut prendre soin ?

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La vulnérabilité comme principe inclusif

Emma Vilarem est docteure en neurosciences cognitives, spécialisée dans l’étude des interactions sociales. Co-fondatrice de l’agence [S]CITY, elle aide les acteurs de la fabrique de la ville à intégrer dans leurs projets les besoins psychologiques, émotionnels et sociaux des habitants. Si l’environnement urbain affecte notre cerveau et nos comportements, l’attention portée aux personnes plus vulnérables ne pourrait-elle pas améliorer l’expérience globale de la ville ?

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Êtres vivants

Né au sein de l’université Paris Sciences & Lettres, le collectif La Vie à l’œuvre, qui regroupe des chercheurs en sciences de la nature, en sciences humaines et sociales, mais également des artistes, explore depuis 2014 l’intelligence collective interdisciplinaire autour du thème du vivant. Fonctionnant comme un incubateur d’idées, ils explorent les potentialités du vivant, notamment via des expérimentations entre art et science. Un article Stream 05 – Nouvelles Intelligences à découvrir !

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Michael Gaultois, Xavier Baris, Mathieu Merlet Briand, Benoit Roman

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Neo-composites

Avec Mathieu Merlet Briand, artiste, Benoit Roman, directeur de recherches au CNRS, Xavier Baris de Kairos et Michael Gaultois, Chief Scientific Officer de Fairmat   Avec le désamour grandissant du public et des concepteurs pour le plastique, perçu comme la progéniture des années pétrole et symbole d’un monde jetable, le développement de nouveaux matériaux qui répondent aux défis contemporains en proposant des schémas de production circulaires se fait attendre.  L’écosystème de la Deeptech peine à se structurer en France au vu des investissements nécessaires. Le gouvernement et les régions encouragent la recherche et les initiatives entrepreneuriales telles que le projet FLOWER portant sur le développement de composites en fibre de lin, une plante largement cultivée sur le territoire. Quels sont les néo-composites de demain ? Quelles nouvelles mythologies invoquent-ils ?

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