Paris à 50 degrés

« Quel Paris sous 50° ? Comment reculer le moment où ce scénario arrivera et se préparer au mieux à le vivre ? »

  • Publié le 15 avril 2024
  • Alexandre Florentin
  • 22 minutes

La capitale, dense et minérale, s’avère très peu adaptée aux chaleurs extrêmes auxquelles nous allons de plus en plus devoir faire face. Alors, quelles stratégies d’adaptation mettre en place ? C’est la question qui a été posée à Alexandre Florentin, conseiller de Paris délégué à la résilience et aux enjeux climatiques. Il a notamment présidé la mission « Paris à 50 degrés » qui a rendu son rapport il y a quelques mois : quels champs d’action pour les architectes et concepteurs urbains ?

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Björn Geldhof

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La culture comme arme

Björn Geldhof, directeur du PinchuckArtCentre à Kyiv, revient dans cet entretien inédit sur l’évolution de la programmation culturelle du centre depuis le début de la guerre en Ukraine. D’un espace institutionnel dont le premier rôle était d’ouvrir le pays sur le monde, le lieu s’est mué en une plateforme de recherche engagée et activiste, portant la voix de l’Ukraine à travers l’Europe. En mettant l’art au service de la documentation du conflit, le PinchukArtCentre déploie une approche factuelle pour sensibiliser les sphères d’opinion et de décision, affirmant ainsi son rôle de « bras armé artistique » du pays.

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Mener de concert un projet architectural et un projet de collection

Découvrez comment le projet PinchukArtCentre est né et comment sa vision artistique résonne encore et plus particulièrement aujourd’hui. Que représente le PinchukArtCentre pour les Ukrainiens ? Quel est le rôle d’un musée d’art contemporain dans un pays en guerre ? Comment rester ouvert au monde alors que des réalités pressantes ne cessent de s’imposer ? Un entretien entre le critique d’art et commissaire d’exposition Nicolas Bourriaud, l’architecte Philippe Chiambaretta et le directeur artistique du PinchukArtCentre, Björn Geldhof.

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Récits alternatifs: les réalités douloureuses derrières les mythes

L’artiste visuelle Ashfika Rahman, originaire du Bangladesh, a récemment remporté le Future Generation Art Prize décerné par le PinchukArtCentre, centre d’art contemporain à Kyiv en Ukraine. Face au pouvoir écrasant de systèmes d’information faisant le jeu des récits dominants, elle s’emploie à créer des modes d’expression alternatifs qui redonnent une voix aux communautés marginalisées de son pays, en particulier aux femmes. Rahman adopte une approche contemporaine et féministe : elle revisite, par sa pratique artistique, les mythes, contes populaires et préjugés qui continuent de façonner nos cultures et de légitimer l’usage de la violence. Nous l’avons rencontrée pour évoquer Behula These Days, son dernier projet, où elle mêle techniques anciennes et modernes pour partager les expériences bouleversantes de femmes vivant dans l’une des régions les plus sujettes aux inondations du Bangladesh.

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« Les échanges de flux de matières sont territorialisés : ils s'insèrent en ce sens dans des systèmes de pouvoir. »

Matières du métabolisme urbain

Clément Dillenseger, Pierre Desvaux

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« Les échanges de flux de matières sont territorialisés : ils s'insèrent en ce sens dans des systèmes de pouvoir. »


Matières du métabolisme urbain

Lorsque l’on parle de métabolisme urbain, il est généralement fait allusion aux matières entrantes et sortantes de l’organisme ville. Parmi elles, les déchets jouent un rôle déterminant en mettant en perspective les notions de propre et de sale, de fin de vie et de réemploi, de neuf et de périmé. Ainsi donc, étudiés selon une approche qualitative plutôt que quantitative, les déchets en disent long sur nos imaginaires urbains, qui diffèrent selon les pays du globe. C’est ce que nous exposent les géographes Clément Dillenseger et Pierre Desvaux dans Métabolisme(s). Matière en circulation, matière en transformation (co-écrit avec Laëtitia Mongeard aux Éditions deux-cent-cinq).

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Représenter les temps géologiques

Noémie Goudal est une artiste visuelle. Finaliste du Prix Marcel Duchamp 2024, elle travaille sur notre rapport au temps et au vivant, et s’intéresse à la paléoclimatologie : l’histoire des climats anciens. En basant son travail sur des recherches de scientifiques contemporains, elle interroge notre rapport au paysage et à son mouvement, redéfinissant notre perception du monde.

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« La catastrophe, c’est lorsque s’effondre avec brutalité une croyance ou une certitude. De ses ruines peuvent renaître des utopies narratives, politiques, économiques, écologiques. »

Raconter la ruine

Raphaëlle Guidée

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« La catastrophe, c’est lorsque s’effondre avec brutalité une croyance ou une certitude. De ses ruines peuvent renaître des utopies narratives, politiques, économiques, écologiques. »


Raconter la ruine

Raphaëlle Guidée est spécialiste des représentations narratives des effondrements économiques, environnementaux et sociétaux. Elle a analysé, durant plus de 10 ans, les récits entourant la banqueroute de la ville de Détroit pour saisir la manière dont une apparente ruine du capitalisme peut servir des discours de domination ou de résistance. Dans La ville d’après : Détroit, une enquête narrative (Flammarion), plutôt que de s’intéresser aux fictions, elle part à la recherche de témoignages et d’histoires concrètes, estimant que notre époque n’a pas besoin de nouveaux récits. Simplement d’alter récits.

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« L'intelligence artificielle révolutionne notre rapport à l'histoire, nous donnant accès à des archives jusqu'alors indéchiffrables. »

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« L'intelligence artificielle révolutionne notre rapport à l'histoire, nous donnant accès à des archives jusqu'alors indéchiffrables. »


L'IA au service de l'histoire

Les 10 et 11 février, la France a accueilli le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle réunissant entreprises internationales et chef.fe.s d’Etats pour identifier le potentiel et les limites (notamment environnementales) de cet outil. L’occasion pour nous d’aborder le sujet de l’IA générative avec Raphaël Doan, spécialiste des sciences de l’Antiquité et auteur de l’uchronie Si Rome n’avait pas chuté, un essai imaginant, à l’aide de l’IA, ce qui aurait pu se passer si la révolution industrielle avait eu lieu sous l’Empire Romain. À travers cette expérience, s’esquissent des retombées fascinantes pour la recherche en histoire et en archéologique, l’IA permettant par exemple de faciliter le traitement des archives, de traduire des langues disparues ou encore de décrypter des textes calcinés.

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Les potentialités de la nuit

Jadis sanctuaire des songes et des imaginaires, la nuit se voit aujourd’hui reléguée au simple rôle de prélude utilitaire au jour. Les territoires nocturnes recèlent une puissance alchimique, capable de transfigurer nos perceptions. Pourtant, la nuit, pensée à travers le prisme des usages, exacerbe aussi les inégalités et questionne les possibilités d’une nuit urbaine accessible à tous et toutes. En explorant ses potentialités, la nuit se dévoile comme un espace-temps où se tissent des interactions complexes qui pourraient être revitalisées par une architecture chronotopique et inclusive.

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