De l’IA faible à l’intelligence artificielle « organique »
L’intelligence artificielle a pris une place centrale dans les discours prospectifs sur la ville, mais Bruno Maisonnier distingue une IA « faible », qui relève moins de l’intelligence que de la puissance de calcul, douée pour certains diagnostics mais inapte face à l’imprévisible, et une IA « organique », développée sur le modèle du cerveau et des insectes sociaux, capable de réaliser des tâches d’une grande complexité avec peu de données et d’énergie, douée d’auto-apprentissage et capable d’argumenter. Malgré les risques inhérents à la mise en place de toute nouvelle technologie avant l’encadrement de son usage, cette forme d’intelligence artificielle représenterait un progrès fondamental pour nos sociétés, notamment en optimisant l’efficience de l’ingénierie génétique.