Laurent Le Bon

Historien de l’art, conservateur et commissaire d’exposition, Laurent Le Bon aime exercer son métier par des chemins de traverse. Sa carrière commence à la Délégation aux arts plastiques du ministère de la Culture puis au Centre Pompidou, avec des expositions notables comme Dada, puis il se porte volontaire pour un « projet en région », celui du Centre Pompidou Metz. Depuis 2014, il a troqué « la construction contemporaine » pour le quartier historique du Marais et l’hôtel particulier du Musée Picasso, tout en continuant en parallèle à réaliser des expositions comme Dioramas au Palais de Tokyo et Jardins au Grand Palais en 2017.

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Le vivant au musée

Historien de l’art, conservateur et commissaire d’exposition, Laurent Le Bon est notamment passé par le Centre Pompidou Metz avant de devenir directeur du musée Picasso en 2014. Parallèlement à cette fonction, il continue de curater des expositions d’envergure. En 2017, il conçoit Jardins au Grand Palais et Dioramas au Palais de Tokyo. Ces deux expositions ont en commun la confrontation à l’aporie qu’est la représentation du monde vivant dans le cadre muséal. Il revient dans cet entretien sur les enjeux et les liens entres ces deux événements.

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Exposer le vivant

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Exposer le vivant

L’irruption du vivant dans la création contemporaine bouleverse en profondeur ses process et sa nature. Devenant organique, autonome, l’œuvre vivante interroge symboliquement et pratiquement son exposition au public, notamment dans un contexte muséographique classique. S’inscrivant dans le sillage d’artistes ayant brisé les codes de la muséographie comme Pierre Huyghe ou Philippe Parreno, le conservateur Laurent Le Bon met en perspective la place du vivant dans le musée au travers des expositions Jardins et Dioramas, dont il était commissaire. Laissé par principe et pour des raisons pratiques de conservation au seuil de l’institution, le vivant pénètre l’espace muséal par l’histoire de ses représentations. Ces expositions, toutes deux liées à l’in situ, à l’« indéplaçable », explorent symboliquement l’idée d’écran, l’articulation entre le factice et le réel, le naturel et l’artificiel, mais aussi la richesse des imaginaires et dynamiques temporelles du jardin.

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